Âge de la retraite : le Medef veut passer en force. Tous les syndicats y sont opposés !

Publié le par syndicat cgt conseil général dordogne


A la 4e séance de négociation sur la retraite complémentaire (Arrco-Agirc), l’attitude duMedef ne fait que se durcir, dévoilant ses véritables intentions.
Le texte remis sur table, contrairement à ce qui avait été annoncé, est loin d’être équilibré : aucune proposition des organisations syndicales n’est retenue.


Le Medef instrumentalise la crise pour imposer de nouvelles mesures de régression aux salariés:

       - recul à 61 ans de l’âge de départ en retraite dans un premier temps,
       - poursuite de la baisse des droits à retraite et du niveau des pensions,
       - révision à la baisse des majorations des pensions pour enfants et pensions de réversion.

L’ensemble des organisations syndicales a rejeté ce texte.

Devant cette détermination leMedef se trouve dans l’obligation de présenter un nouveau projet de texte pour la suite de
la négociation.

Agir vite et fort, les retraites sont en danger !

La prochaine négociation a lieu le 23 mars et la dernière séance le 31 mars. Un accord doit impérativement être conclu avant le 1er avril prochain.
L’intervention des salariés est décisive pour peser sur le contenu de cet accord.
L’ouverture du droit à la retraite à 60 ans doit êtremaintenu dans les retraites complémentaires Arrco-Agirc. Cellesci
doivent garantir un bon niveau de retraite.

Dans ces négociations, la CGT propose…

Pour garantir définitivement le droit à la retraite à 60 ans :
     - intégrer l’Agff directement dans les régimes Arrco et Agirc,
     - inscrire dans les textes, de chacun des régimes, l’âge de 60 ans pour l’ouverture des droits à retraite complémentaire sans abattement.

Pour assurer l’équilibre des régimes Arrco -Agirc :
    - étendre l’assiette de cotisation à l’intéressement et la participation (apport immédiat de plus d’un milliard d’euros par an à l’Arrco et plus de 600 millions d’euros à l’Agirc et acquisition au fur et à mesure de droits supplémentaires à retraite),
    - modifier les cotisations patronales en fonction de la part des salaires dans la valeur ajoutée et de la politique d’emploi de l’entreprise,
    - pour faire supportter la charge du « papyboom », il faut prélever une partie des 60 milliards de réserve et équilibrer chacun des régimes en modifiant les taux d’appel de cotisation.

Pour restaurer et garantir de bons taux de remplacement à l’Arrco et l’Agirc, il faut :
    - augmenter progressivement les taux contractuels de cotisation de façon à assurer des taux minimum de remplacement de 25 % jusqu’au plafond de la Sécurité Sociale (Arrco) et 75 % au-delà (Agirc),
    - instaurer un minimum de pension immédiatement applicable à l’Arrco, le financement étant assuré dans le cadre d’une solidarité dans le régime,
    - revaloriser les pensions et les paramètres des régimes (valeurs du point et salaires de référence) sur l’évolution des salaires.

Pour les droits familiaux et conjugaux, il faut :
    - aligner les majorations familiales Arrco comme Agirc sur celle du régime générale de Sécurité Sociale (10 % pour trois enfants et plus),
    - abaisser de 60 à 55 ans (comme à l’Arrco) l’âge ouvrant droit à une pension de réversion
pour les veufs et les veuves dans le régime Agirc.

Salariés du privé comme du public nous sommes tous concernés, il faut construire notre solidarité !

Signez la pétition ! (cliquez sur ce lien) http://www.cgt.fr/IMG/pdf_8_-_tract_retraite_nb_190309.pdf


Publié dans Revendicatif

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article